Peste porcine africaine : une surveillance renforcée, la France toujours indemne

19/02/2020

La France est à ce jour indemne de Peste Porcine Africaine (PPA). Pour prévenir le risque d’introduction du virus, la France a mis en place un plan d’actions ambitieux visant à protéger le territoire.

Un renforcement de la prévention

Depuis décembre 2019, le Ministère de l’Agriculture a étendu le périmètre de la zone d’observation mise en place dans le cadre des mesures de prévention de la peste porcine africaine. Une clôture a été érigée dans les départements des Ardennes, de la Meuse et de la Meurthe et Moselle, afin de délimiter une zone blanche, dépeuplée de sangliers, et une zone d’observation au regard de la zone infectée en Belgique. Soit 132 kms de clôtures qui se raccordent aux clôtures belges …

Une menace qui progresse en Europe

Au niveau européen, au cours de l’année écoulée, les cas de PPA ont continué d’augmenter dans les pays de l’UE, avec 11 États membres déjà touchés par la maladie (y compris l’Italie où la PPA est endémique et n’affecte que l’île de Sardaigne). Il y a une extension des cas de PPA en Pologne vers l’Ouest du pays, désormais à une quarantaine de kilomètres de la frontière allemande. Le premier cas en Grèce est confirmé début février 2020 dans un élevage familial du Nord du pays.

Au cours de l’année écoulée, les cas confirmés ont augmenté à la fois chez les sangliers (6.396 cas contre 5.362 en 2018) et chez les porcs d’élevage (1.866 foyers contre 1.344 en 2018).

Cette situation inquiétante rappelle l’importance critique du respect des mesures de biosécurité par tous : éleveurs, transporteurs, particuliers, chasseurs.

Une France toujours indemne

Toutes les analyses de recherche de la PPA étaient négatives au démarrage de l’année 2020.

La recherche active de cadavres se réalise toujours par des patrouilles de chasseurs volontaires et par détection canine.

Depuis août 2018, sur plus de 500 signalements de cadavres (majoritairement Nord et Est de la France), environ 480 analyses ont été effectuées, toutes négatives.

La mobilisation et la vigilance des différents acteurs est indispensable pour préserver le statut indemne du territoire.

Sources : Communiqué de Presse Ministère Agriculture 16/12/2019 ; Plateforme ESA/SAGIR 13/01/2020 ; ADNS

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