La vaccination : une démarche essentielle pour réduire les antibiotiques en élevage porcin
10/03/2020

Un certain nombre d’études ont démontré que l’utilisation aussi bien de vaccins viraux que de vaccins bactériens permettait de réduire l’usage des antibiotiques.
Exemple N°1 : la vaccination vis-à-vis de Lawsonia intracellularis
Dans une étude réalisée sur plusieurs dizaines d’élevages répartis dans 9 pays, la vaccination a permis pour la majorité d’entre eux de réduire les prescriptions d’antibiotiques à hauteur de 1,49 € par porc. Au Danemark, une autre étude en élevage naisseur-engraisseur a permis de diminuer de 80 % l’usage de l’oxytétracycline avec la mise en place ce cette vaccination, tout en améliorant le gain moyen quotidien et le poids de carcasse des porcs charcutiers.
Exemple N°2 : la vaccination contre PCV2
Une étude dans 65 élevages autrichiens de type « engraisseur » a montré que la vaccination des porcs avait réduit la consommation d’antibiotiques de 67 %. Dans un élevage néerlandais « naisseur-engraisseur » de 460 truies, l’application de cette vaccination sur porcelets de 5 semaines avait réduit de 39 % l’utilisation des antibiotiques en engraissement au bout d’un an. La mise en place d’une vaccination intradermique de porcelets de 21 jours dans un élevage allemand de 2 000 truies a permis de réduire le taux de traitement antibiotique de 7,8 à 0,6 %, tout en améliorant la croissance et diminuant mortalité et taux de pleurésie à l’abattoir.
Exemple N°3 : la vaccination associée contre PCV2 et Lawsonia intracellularis
Chez un post-sevreur engraisseur danois recevant 1 000 porcs toutes les 7 semaines, un protocole associant une vaccination PCV2 à une vaccination L. intracellularis des porcelets à l’arrivée avait réduit respectivement de 39 et 59 % les usages d’antibiotiques en post-sevrage et engraissement au bout d’un an, soit une réduction du coût antibiotique de 1,15 € par porc produit.
Exemple N°4 : la vaccination contre le SDRP
Une expérience similaire dans un élevage post-sevreur engraisseur belge vaccinant ses porcelets sevrés contre le SDRP a conclu à une réduction respectivement de 54 et 46 % des quantités et coûts d’antibiotiques au bout d’un an.
Enfin, une simulation réalisée par une équipe belge sur 11 élevages de type « naisseur-engraisseur » représentatifs de la production porcine flamande confirmait l’intérêt d’associer un protocole adapté de vaccination à des mesures de biosécurité :
- d’un point de vue économique : investissement supplémentaire de 4 € par truie et par an pour une réduction de coût d’antibiothérapie de près de 8 € par truie et par an,
- d’un point de vue technique : diminution de 1,1 % de la mortalité en engraissement.
Source : Veterinary Research, 2018.
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